Art@Site www.artatsite.com Francis Soler resille argentee, silver veil
Artist:

Francis Soler

Title:

resille argentee, silver veil

Year:
2005
Adress:
Ministere de la Culture
Website:
www.archeologue.over-blog.com:
A quelques pas du Louvre, rue Saint-Honore, l'immeuble enveloppe d'une resille d'acier se voit de loin. Sa couleur argentee tranche sur les façades classiques en pierre de taille ocres ou beiges qui l'entourent. Les entrelacs de metal decoupes au laser s'harmonisent avec les toits de zinc et les nuages du ciel de Paris. C'est une touche baroque, presque art nouveau, opposee a la severite classique de la rue de Rivoli.
Apres la pyramide du Louvre de Peï, les colonnes de Buren au Palais-Royal et le kiosque des noctambules de Jean-Michel Othoniel place Colette, Francis Soler apporte la modernite au coeur d'un quartier historique. L'immeuble regroupe les services du Ministere de la Culture et de la Communication jusqu'ici disperses sur plusieurs sites differents a Paris." Comme pour les sept lots du Fouquet's unifies par Edouard François, les deux lots des Bons Enfants posaient un probleme de coherence. Le premier immeuble conçu par Georges Vaudoyer, en 1919, abritait les reserves du grand magasin du Louvre, le deuxieme, une extension conçue par Olivier Lahalle en 1960, etait occupe par le Ministere des finances qui, apres son demenagement a Bercy, souhaitait vendre le bâtiment a un promoteur qui en aurait fait un hotel.
Sur 5 000 metres carres, la mantille de ferronnerie unifie les differents lots. Son motif abstrait, d'apres Francis Soler, vient d'un tableau de la Renaissance italienne, de Giulio Romano du palais du Te a Mantoue. L'architecte a deforme les personnages par ordinateur jusqu'a obtenir des arabesques ou ils se dissolvent. La fine dentelle d'acier voile et devoile la façade dans un meme mouvement. Legere et puissante, elle enserre le batîment du premier etage aux combles et l'ancre ainsi dans le sol parisien. De l'interieur, la resille argentee ne gene pas la vue mais cree des jeux de lumiere suivant le ciel changeant de Paris. Elle permet de voir sans etre vu, selon le principe des moucharabiehs arabes.
Francis Soler declarait en fevrier 2005:
"Sur le territoire de l'ancienne section revolutionnaire du Palais Royal (mai 1790), a deux pas de la Comedie Française et du Palais du Louvre, selevent les Bons Enfants, Ministere de la Culture et de la Communication. Tous les grands mouvements de revolution ont traverse ce quartier, y semant une odeur de poudre, mais aussi tous les mouvements de capitaux (la Bourse, la Banque de France, la Place Vendome, la rue de la Paix). C’est un quartier riche et revolutionnaire, conservateur et moderne, ideal pour marquer la pierre par une intervention contemporaine. ...

Translation
www.archeologue.over-blog.com:
A few steps from the Louvre, rue Saint-Honore, the building wrapped with a steel mesh is visible from afar. His silvery slice on classic stone facades of ocher or beige size that surround it. The metal tracery laser cut harmonize with zinc roofs and clouds of the sky of Paris. It is a baroque touch, almost art nouveau, opposite the classical severity of the rue de Rivoli.
After the pyramid of the Louvre Pei, Buren's columns in the Palais Royal and the kiosk of night owls Othoniel Place Colette, Francis Soler brings modernity in the heart of a historic district. The building includes the offices of the Ministry of Culture and Communication hitherto scattered over several different sites in Paris."As for the seven lots of Fouquet's unified by Edouard François, the two batches of Bons Enfants posed a problem of consistency . The first building designed by Georges Vaudoyer in 1919 housed the reservations department store Louvre, the second, an extension designed by Olivier Lahalle in 1960, was occupied by the Ministry of Finance which, after its move to Bercy, wanted to sell the building to a developer who would actually have a hotel.
On 5000 square meters, the mantilla ironwork unifies the different lots. His abstract pattern, after Francis Soler, has a painting of the Italian Renaissance, Giulio Romano's Palazzo del Te in Mantua. The architect deformed characters computer arabesques until they dissolve. The thin veil of lace and steel facade reveals in the same movement. Lightweight and powerful, it grips the school building on the first floor to the attic and anchor well in the Parisian soil. From the inside, the silver mesh does not obstruct the view but creates lighting effects following the changing sky of Paris. It allows you to see without being seen, according to the principle of Arab moucharabiehs.
Francis Soler said in February 2005:<br>"On the territory of the former revolutionary section of the Royal Palace (May 1790), close to the French Comedy and the Palais du Louvre, rise the Bons Enfants, Ministry of Culture and Communication. All major revolutionary movements have crossed this area, spreading a powder smell it, but also all capital movements (the Stock Exchange, the Bank of France, Place Vendome, the rue de la Paix). It is a rich neighborhood and revolutionary, conservative and modern, ideal for marking stone by a contemporary response. ...